Chardon-Marie feuille

Chardon-Marie biologique feuille
plante issue de l'agriculture biologique

Nom latin : Silybum marianum
Famille : Astéracées
Partie utilisée : Feuille, fruit
Nom commun : Cassis
Description botanique : Bisannuelle

Le Chardon-Marie est traditionnellement utilisé pour protéger et réguler le foie, pour apaiser les migraines, et pour combattre la dépression nerveuse

En phytothérapie, on utilise ses fruits séchés. Ils sont prescrits pour stimuler la production de bile dans le traitement des maladies liées au foie.
En 1968, on isole de la plante un complexe flavonoïde auquel on donne le nom de silymarine et qui est depuis considéré comme une substance active responsable des effets thérapeutiques. La silymarine, contenue dans la tige, les feuilles et les graines mûres, a de nombreux effets sur les cellules du foie. Voilà pourquoi le chardon-Marie protègerait les cellules hépatiques des lésions causées par diverses agressions telles les virus d’hépatites ou les toxines dues à l’excès d’alcool. On le recherche donc pour les troubles hépatiques divers, les hépatites virales ou autres, les intoxications diverses, les intolérances alimentaires ou médicamenteuses. Il est d'ailleurs utilisé depuis très longtemps en médecine chinoise pour réguler la fonction hépatique.
De plus, le chardon-Marie aurait des effets bénéfiques dans le traitement des  maladies auto-immunes grâce à sa teneur en silymarine. Il est aussi prescrit pour apaiser les migraines et pour les problèmes de dépression nerveuse.
Son effet peut parfois être légèrement laxatif. Pour ce qui est des contre-indications, il ne faudra pas l’associer à des traitements chimiothérapiques.
Avec ses grandes feuilles découpées et bordées d’épines, d’un beau vert brillant, ses nervures blanches et marbrures laiteuses, ses capitules rouge pourpre de 3 à 8 cm, à bractées épineuses, le chardon-Marie se dresse, fier, jusqu’à 1,50 mètre de hauteur. C’est une plante bisannuelle, c’est-à-dire qu’elle vit pendant deux années successives et ne se reproduit que durant la seconde année. Elle aime les lieux incultes, les bords de chemin, les ruines, les friches, etc. Elle pousse sur des terrains secs et broussailleux, des sols bien drainés et ensoleillés, de toutes les régions méditerranéennes n’excédant pas 700 mètres d’altitude. On la trouve en Europe du Sud, au sud de la Russie, Asie mineure et Afrique du Nord.
Son nom latin est silybum marianum. Le silybum désignait un chardon comestible, et marianum était lié à la Vierge Marie. Car, selon la légende médiévale, la Vierge Marie, revenant d’Egypte vers la Palestine, s’arrêta pour se reposer près d’un buisson de chardons sauvages, et, en allaitant son fils Jésus, quelques gouttes de lait tombèrent sur les feuilles, créant les nervures blanches caractéristiques à cette espèce.
Durant la Renaissance, on vantait sa racine, apéritive et pectorale, ainsi que ses feuilles, toniques amères, contre diverses affections.
Le chardon-Marie, qui se nomme aussi chardon Notre-Dame, ne doit pas être confondu avec les nombreux autres chardons, comme celui des marais, le crépu, le nain, celui à bonnetier ou à foulon…

On attribue traditionnellement au chardon-Marie les propriétés suivantes :

Hépato-tonique (qui a la propriété de stimuler le foie)
Diurétique (qui a la propriété de stimuler l'excrétion urinaire)

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