Sureau

Sureau (fruits)
plante issue de l’agriculture biologique

Nom latin : Sambucus nigra
Famille : Caprifoliacées
Partie utilisée : Feuilles, fleurs, écorce
Nom commun : Sureau, sambuc

Le sureau est traditionnellement utilisé pour traiter les affections respiratoires, mais il possède aussi de nombreuses autres propriétés

Les feuilles du sureau, par les alcaloïdes qu’elles contiennent, sont antifongiques et vulnéraires. On pourra donc les employer contre les abcès, les blessures, les piqûres, ou pour laver la peau en cas d’eczéma. Elles seront un allié pour combattre les panaris ou les furoncles, lorsque la peau est enflammée ou irritée, et même lorsqu’elle est desséchée.
Les fleurs du sureau sont, de par leurs principes actifs majeurs, un bon diurétique, mais aussi un sudorifique reconnu, un fébrifuge, et un antitussif qui augmente les sécrétions bronchiques. Puissant anti-infectieux, on les emploiera pour traiter les toux sèches, les rhinopharyngites, les rhumes et les grippes. Leurs capacités à être antiallergiques leur donneront la possibilité d’agir contre le rhume des foins, et on ne les oubliera pas lors d’inflammations oculaires, d’arthrite ou de rhumatismes car les fleurs sont dépuratives.
Quant à l’écorce, ses propriétés lui donnent la possibilité d’être une plante diurétique, analgésique et sédative, ce qui signifie qu’elle stimule l’excrétion urinaire, supprime la sensibilité de la douleur, et apaise les maux d’un organe. De ce fait, on l’emploiera pour traiter les œdèmes, les néphrites, la rétention d’urine, les rhumatismes.
Le sureau avait déjà sa bonne réputation à l’âge du bronze et du fer en Suisse et dans le nord de l’Italie, l’archéologie en témoigne. Dans l’Antiquité, le médecin grec Hippocrate, vers 400 avant notre ère, s’en servait pour soigner les œdèmes. Puis on trouva le sureau cholagogue, cholérétique, expectorant, mucolytique, et même diurétique, et très bénéfique dans les soins sur les brûlures, les ulcères, la goutte et les morsures de vipères. Certains se servaient des baies pour se teindre les cheveux. Ensuite, la plante a été employée traditionnellement durant le Moyen Âge pour combattre les infections respiratoires des voies supérieures.
C’est l’arbre-médecine par excellence. Chez les Celtes, grâce à ses rameaux creux, on faisait des flûtes et des sifflets pour appeler les esprits et communiquer avec les défunts. En Irlande, c’est l’arbre des fées. Au Tyrol, on enlève son chapeau à son approche, en Allemagne il soulage les maux de dents, en Suède les femmes enceintes l’embrasse afin d’attirer sa protection.
Le sureau est un arbuste européen qui peut vivre jusqu’à 100 ans et pousse jusqu’à 9 mètres de haut. Ses feuilles sont assez longues et poilues, ses petites fleurs blanc crème sont groupées en ombelles très odorantes. Ses baies pendantes vertes, puis noires, attirent tous les oiseaux qui s’en régalent.
Le sureau porte plus de 300 noms, tels le grand sureau, le sambuc, le prince des ruines, l’arbre aux fées, l’herbe à blaireau, la vanille du pauvre, le hautbois.

On attribue traditionnellement au sureau les propriétés suivantes :

Antifongique (qui a la propriété de détruire les mycoses)
Résolutif (qui a la propriété de faire disparaître les engorgements ou inflammations sans suppuration en assurant le retour des tissus à leur état normal)
Vulnéraire : (qui a la propriété de guérir les plaies)
Diurétique (qui a la propriété de stimuler l'excrétion urinaire)
Sudorifique (qui a la propriété d'augmenter la sécrétion de la sueur)
Fébrifuge (qui a la propriété de combattre la fièvre)
Antitussif (qui participe à l’apaisement des maux de gorge et soulage les muqueuses enflammées)
Dépuratif (qui a la propriété de débarrasser l'organisme des impuretés qu'il contient)
Analgésique (qui a la propriété de supprimer la sensibilité de la douleur)
Sédatif (qui a la propriété d'apaiser la douleur d'un organe)

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